lundi 12 avril 2010

Comme un lundi

Paraitrait qu'un blog ca ne sert pas a decrire les sentiments qui t'habitent, ni les experiences revolutionnaires de par le monde. parait que je aprle beaucoup de politique. Alors qu'un blog ca sert à raconter sa vie. Et comme je suis d'un conformisme évident, il est temps de compenser la surdose anti bloguesque.

raison pour laquelle ce billet n'a aucune portée informative sinon de quotidiannité, et surtout, SURTOUT aucune portée politique, tout élément du se rapportant a la chose sera censuré de manière CENSURE
Je promets pas de réussir mais bon autant essayer.


Donc nous voila le matin. hier c'etait la fete avec des CENSURE du CENSURE et le nouveau CENSURE de Riberalta. On a bu des breuvages douteux qui sur le coup avaient plus d'impact sur ma gatro-nomique que n'importe quelle diete. A vous faire regretter de pas être plus soiffard.
Evidemment au matin c'est pas vraiment la fête.

Reveil cahoteux, sur les cris des coqs desacordés, qui chantent le clairon a minuit, une heure, deux heures, trois heures, suivant leur positionnement geographique autour de la maison. Avec souvent l'accompagnement des chiens du quartier, qui s'en donnent à coeur joie de leur coeur joyeux d'aboiements a qui le mieux.

reveil donc matinal. Comme d'acoutumée, je me lève un brin de "toilette" avec l'eau qui te salit quand tu te lave, soit celle du robinet. Et direction le boulot à moitié endormi, après avoir hélé le premier taxi venu.
Arrivé au boulot, je démarre l'ordinateur et me rend compte que je suis arrivé une heure en avance.
J'vais en profiter pour faire enfin des réponses aux mails qu'on m'a envoyé.
Oui mais internet ne fonctionne pas.
Que ce soit en sans fil ou sur l'ordinateur en filaire, nada.

Bon pas de bol, directement au travail, et je rélise comme chaque jour que j'ai un retard monstre malgré mes horaires 8h du matin 20h le soir, non rémunérés ce qui est bien logique vu que je suis volontaire.
Rtetard signifiant que je dois avant le lendemain matin terminer les deux programmes de la semaine qui devraient etre terminés depuis deux semaines déjà, sauf que non, pour cause de CENSURE en diverses CENSURE et autre CENSURE faites à l'insu de mon plein gré.

On est parti pour de l'édition audio pendant 4h non stop. Consistant a ecouter et regarder assis sur une chaise, devant un ecran qui scintille mal, du fait de sa mauvaise qualité, des sortes de traits représentant une onde vocale. Le but, faire que l'onde sonne bien à l'ouïe. C'est pas gagné, surtout que les coupes doivent être les plus précises possibles afin de ne pas donner l'impression à l'auditeur qu'on a coupé au montage.
Je me fais la haute réflexion audiosophiste : mais qu'est ce qu'il en a à foutre le paysan dans sa communauté qu'il manque un microieme de seconde sachant qu'il ecoute sur un poste tout pourri et qu'il discute surement avec son voisin, le salaud !
Et puis je me calme, me rappelle que je suis un bon travailleur, perfectionniste et CENSURE et que la cohérence de mes actions n'a aucune raison d'avoir quelconque justification puisque que je n'ai pas le contexte CENSURE qui permettrait de justifier quelle que soit de mes actions.

Edition, tout va bien, je commence à saturer mais le programme est presque fini. CRAC !
la coupure de courant ! ca faisant longtemps. vendredi dernier en fait. Je n'ai evidemment pas sauvegardé.
Celle la c'est la plus perverse, elle dure un microieme de seconde, la lus violente pour les appareils electriques et qui reinitialise tout le systeme. Genre, ahaha j'tai bien eu.
Bon du coup maintenant internet marche. je prend une pause mal méritée.
Je vais enfinpublier ce billet écrit il y a deux jours. Sauf que ... comme je l'ai soupconné pas plus tard que la veille, ma clé usb a lâchement grillé, avec le fichier dedans. Oui les clé usb grillent aussi. C'etait donc ca que je devais faire à la première heure ce lundi. Bon c'est midi, je feuillette le CENSURE pour apprendre qu'on ne sait toujours rien sur les CENSURE pour lesquelles on a maintenant les CENSURE. Menfin c'est celles du CENSURE donc on DIT que c'est des CENSURE et pas des CENSURE. Vous comprenez ?

MANGER !
le repas de midi est en famille, avec autour de la table l'amie qui me loge, avec ses deux filles Ninosca (20 ans) et Wendy (23 ans). Wendy est enceinte et son caractère devient de moins en plus desagréable. On al pardonne. Ninosca a dejà une gosse, Genesis, une paire de dizaine de mois. Qui mange comme une anorexique, ou comme un porcinet, suivant les jours. Un bébé quoi. Avec nous se joignent El Mosso, comme ca qu'on l'appelle, le frère des deux soeurs, qui a développé un fort sentiment d'associabilité depuis la mort du père et qui passe entre autre ses journées devant l'ordinateur ou la télé, selon l'humeur sociable ou non.
Et Haiko, la nièce, d'origine japonaise, et trisomique ce qui bride (ahah) un peu ses capacités, accueillie apr sa tante. Enfin si j'ai bien compris.
je signale au passage que je suis dans la maison le plus monomaniaque du côté du ménage, la vaisselle, ce qui choque même quelques peu mes congénères feminines, largement majoritaire et ce qui remet en cause toute CENSURE de la CENSURE de CENSURE assigné dans la famille traditionnelle. Merci les CENSURE de CENSURE.

Retour au boulot. Enfin non, avant je passe acheter une nouvelle clé usb vu que je sais pertinemment que c'est pas réparable, ayant déjà expérimenté les savoirs immenses des ingénieurs informaticiens locaux avec ce qui a constitué 48h mon téléphone portable local, avant de rendre l'âme, réellement trempé et noyé .. à cause de la sueur dans ma poche de pantalon. LOL !

Donc nouvelle clé usb. le vendeur est un andin, donc un fainéant de pingre. Va falloir jouer serré. il propose 13 euros les 2Go. je negocie jusqu'a tomber a 10. Il l'a evidemment acheté à 3€ ou moins.
Tout fier de m'etre fait gentiment arnaquer je retourne au travail.
A peine le temps de finaliser les deux programmes de la semaine qu'on me requiert pour aller faire un enregistrement vidéo.
Alors cette fois c'est une réunion plénière des differentes centrales syndicales dont la FSUTCRVD (federation syndicale unie des travailleurs paysans de la region Vaca Diez) et autre acronymes locaux aux sonnorités charmantes. On enr egretterais presque la CENSURE.
Bien sûr il n'y a pas de cassette video vierge, et la batterie n'est pas chargé.
Et evidemment le seul magasin qui a la cassette adaptée est fermé.
A l'autre bout de la ville après une demi heure de crapahutage en taxi, je trouve finalement le meme produit pour le double du prix. Je rappelle que je suis européen, ca aurait pu etre le triple.
Et enfin j'arrive dans les locaux de la Federation.
L'avantage ici comme au Venezuela c'est que meme avec une demi heure de retard tu es toujours en avance.
Le sujet du jour : les ateliers de travail en vue du sommet de Cochabamba.
droits de la Terre Mère, gestion integrale des forets, droits indigenes et paysans. Les sujets sont larges.
C'est pasisonnant mais pas simple a tourner avec un trepied dont la vertu principale est de provoquer plus de remous à l'image qu'avec la main nue.
D'autant que la cassette sur laquelle il est indiqué 120 minutes ne dure sur ma camera que 60. haute qualité evidemment.
Donc a peine le temps de saisir les quelques propos intéressants qu'il faut retourner chercher une cassette repayer le double, refaire la facture pour le compte de l'institut. (IPHAE)
Et de retour pour filmer la deuxième partie : cette fois le sujet est encore plus CENSURE. la creation de la loi speciale pour le nord Amazonien.Je vous en dis pas plus sinon je vais etre CENSURE par

Toujours est il que je ne sais pas si vous avez déjà assisté à ce genre de chose, mais écouter des paysans débattre d'un projet de loi pour changer leur vie, ca a beauetre CENSURE, ca n'en reste aps moins d'un ennui profond.
resultat, je sors de ma torpeur sur les coups de 7h du soir, après avoir terminé ma seconde cassette. Et je m'apprête a aller délibrer la bonne parole de mes programmes radio à la radio non susdite.
Sauf qu'evidemment c'est fermé. Je dois passer donc demain avant 8h du matin pour leur délivrer le programme qui sera diffusé .. à 8h du matin!

Hors de question egalement d'aller délivrer ce soir le disque de photos de la campagne au dirigeant du MAS qui m'a pris sur sa moto le jour de la grande caravane et a qui j'ai promis de lui amener son indû depuis trois semaines. Faut dire que mon graveur était en panne ... la chaleur cette fois.

Je rentre donc à l'IPHAE, en pleine nuit, chargé de caméra, trépied, cassettes et CD sous une poussière horrible, vu qu'il n'a pas plu depuis deux jours. Ainsi est l'Amazonie.
J'arrive à IPHAE. Fermé, evidemment. Il est 8h.
C'est le gardien qui m'ouvre finalement, à moitié à poil, sortant de sa douche.
Extrêmement sympa, il s'est habitué à me voir arriver ou partir à des horaires pas possibles. Ses chiens non.
Je rentre et constate que mes gentils camarades sont passés faire des enregistrements. Et que DONC demain je serais en mesure si j'ai le temps de m'occuper de l'édition de ce second programme courtement intitulé : "Pour un environnement sain et une ville propre" consacré à la douce question des ordures. Pas une mince affaire, la première chose étant l'absence même de poubelles publiques dans les rues.mais chut la CENSURE guette.


Je quitte enfin l'IPHAE débarrassé de mes poids electroniques. J'ai pas fait la moitié des choses que je devais faire aujourd'hui pour en atteindre le tiers mais tant pis, ainsi va l'Amazonie. Je passe par le cybercafe du dimanche où alors que je notais des informations importantes l'ordinateur m'a subitement lâché dans un flash mémorable et a flingué au passage ma clé usb. Ni eau, ni chaleur, juste une infection virale. SAchant que les virus ici sur un ordinateur se comptent par dizaines au minimum. L'autre jour j'en ai sorti deux cents soixante dix huit sur une seule clé usb. Pas analysée depuis son achat. LOL.
Evidemment l'ordinateur n'est pas réparé et je ne peux donc aps récupérer cet important document

Je quitte le cyber et vais me planter au restaurant. Je regarde les infos. CENSURE est méchant. Ah ? pour unme fois une "nouvelle", les CENSURE de Santa Cruz lancent leur stratégie post CENSURE : Grève, manifestation et CENSURE revocatoire du CENSURE CENSURE
CENSURE il y a trois mois je rappelle avec 65% des CENSURE.

Je mange, je m'arrète à la moitié alors que se rappelle à mon bon déplaisir mon bidounet, et deale la partie restante avec les trois gosses laveur de chaussure, en echange de ma non-charité. Autant qu'ils mangent puisque de toute facon c'est jetté ensuite.

Enfin, lessivé, je viens m'écrouler devant l'écran de l'ordinateur de l'autre cybercafe voisin, afin de vous conter cette journéenormale, un pil plus pourrie que d'habitude, comme un lundi.

A 9h arrive la norvegienne, celle dont je vous avait parlé à une occasion, qui bosse avec les indigènes dans une communauté, l'amie de l'écrivain célèbre.
Elle va aller à Cochabamba et me propose de faire logement commun.
Ouf ca y est, je suis à nouveau en Bolivie.
La nuit sera tranquille, malgrés les chiens qui aboient, les motos qui passent, les coqs qui jacassent.


comme un lundi (La Chanson du Dimanche s01e04)

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