Ainsi donc je sors du métro.
j'aurais aimé vous montrer tout ce que je vois mais par faute d'échappement d'appareil photo, je ne puis,
donc dans le texte les images :
Sortant du métro, tout de suite première chose qu'on voit : les vendeurs à la sauvette.
nous sommes à la station Capitolio
devant nous, une superbe demeure, digne des plus grand, nous sommes face au
... Palais de l'Assemblée Nationale, exactement.
Je grimpes la rue en évitant les vendeurs à la sauvette et je traverse.
j'escalade je longe l'assemblée par la face nord et j'arrive à la place Bolivar, un des lieux les plus tranquilles du centre ville. Comment décrire, c'est une grande place, piétonne seulement, pavés tout autour et dallées au centre avec des arbres qui encadre, et des fleurs, de la verdure un peu partout, des bancs pour s'asseoir et en plein milieu, une statue, celle de ... Simon Bolivar, c'est bien vous suivez.
certains matins, si on s'arrête, on peut voir des écureuils dans les arbres.
Mais s'arrêter n'est pas de mise car dans la rue à Caracas, on ne s'arrête pas, on marche, et vite.
Je traverse la place par la diagonale (oui il faudra faire un plan). Le soir dans l'autre sens, il y a toujours un groupe de gens qui font des prises de parole publique. Un qui parle, souvent en faisant référence à Marx et à Jésus ... et les autres qui écoutent, interviennent contredisent, applaudissent.
Toujours étrange ce spectacle de débat public totalement improvisé mais toujours cohérent.
On croise aussi les balayeur de rue, nombreux dans ce quartier plutôt propre. En rouge évidemment.
Je continue mon chemin et je grimpe la rue.
Au dessus une banderole : "Vous-aussi participez à la kermesse socialiste de l'école"
Et on grimpe, à gauche et à droite des boutiques, de tout et de rien, des droguistes, des boulangeries, des restos, des bureaux de jeux, il y en a beaucoup, course de chevaux ou lotos, apparemment c'est très courant.
tiens justement sur un stand de jeux : "ici bientôt sera construite cantine populaire"
Remplacer les lotos par des cantines pour les pauvres, faut avouer y a de l'idée.
Je grimpe je grimpe et j'arrive à l'avenue Urdaneta.
Et on continue cette rue piétonne, Avenida Norte qu'elle s'appelle
enfin piétonne du moment qu'on évite les camions de livreurs et les motos, c'est piéton.
Et encore des vendeurs de rue, de tout et de rien.
On passe devant la Cour Suprême de Justice, gardé par quelques militaires
En face la panaderia, boulangerie, o je mange tous les midis.
Si on continue on arrive à la place du Panthéon, plus grande encore que la place Bolivar mais beaucoup moins fréquenté, pas de magasins autour, juste une place avec en surplomb le Panthéon et quelques personnes qui passent s'arrêtent et repartent.
Quand Chavez est arrivé au pouvoir, il a voulu mettre le héros national, Simon Bolivar, au Panthéon. Mais comme on ne trouvait pas les restes, il a fait transporter par une pelleteuse la terre dans laquelle il était censé reposer et l'a enterré au Panthéon, à côté des fins démocrates qui tiraient démocratiquement dans la foule lors des mouvements populaires (le Caracazo, en 1989, 2000 morts tout de même)
Puis, je tourne à droite, en prenant au passage un petit jus d'orange chez mon vendeur habituel (oranges pressées maisons) et puis j'arrive en bas de la bibliothèque nationale au parking souterrain, je prend l'ascenseur, très "aléatoire" qui a la fâcheuse tendance de s'arrêter à tous les étages même si personne n'a demandé à s'arrêter et qui a aussi la particularité de se refermer deux secondes après s'être ouvert ce qui donne un laps de temps assez court pour entrer atteindre le bouton pour tenir la porte ouverte et laisser entrer les autres passagers du convoi.
Enfin, arrivé au 4e étage, nous y sommes, petit couloir et nous y voila, une pile de journaux devant, un tourniquets avec vigile de chaque côté et en surplomb des télés allumés. Je donne mon identité sur le carnet de passage j'entre, bienvenue à VIVE TV.
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