Je vous ferais bien un résumé de mon arrivée à Riberalta,mais étant donné les circonstances, lisez plutôt ce qui suitca vous donnera une idée de mes activités dès le deuxième jour.et puis vous en saurez plus sur la signification du terme Amazonie,ca y est-il pas merveilleux ?
Et le pire c'est que toutca est arrivée parce que j'ai fait la fête la veille
... mais c'est une autre histoire.
Devant l’évident changement climatique issu de la surconsommation généré par le capitalisme,Face aux conséquences désastreuses du changement climatique qui touche principalement les populations pauvres, dû aux inégalités des richesses, de quelques privilégiés responsables de la pauvreté de la majorité des habitants de la planète,
Devant la menaçante dégradation de l’environnement causée par la démesurée et inhumaine exploitation des ressources naturelles et la pollution destructrice,
Face à l’inhumaine homogénéisation de la culture des peuples due à la mondialisation de la soumission des travailleurs ruraux et urbains aux intérêts des multinationales,
Devant la manipulation commerciale de la démocratie, utilisée par les intérêts des entreprises et les égoïsmes nationaux qui ne cherchent qu’à imposer leurs intérêts par la force de coup d’Etat, d’invasions, de séparatismes, de mensonges, d’abus de pouvoir et de guerres,
Face à la destruction de la Terre Mère,
Devant le défi commun pour empêcher ce désastre et défendre les droits de la Terre Mère,
Nous déclarons sollenellement que :
La Terre peut survivre sans l’Humanité mais l’Humanité ne peut subsister sans la Terre.
A ce jour, seules des luttes pour les droits humains se sont engagées, mais ce millénaire, le Troisième Millénaire, est celui de la lutte en faveur des droits de la Terre Mère, la lutte pour la protection de l’environnement pour le bien des sociétés, la lutte pour le « bien vivre » de toute l’humanité en équilibre avec l’environnement, la lutte pour garantir les droits de la Terre Mère pour l’Humanité toute entière.
Il est aujourd’hui nécessaire de donner un cadre institutionnel au mouvement pour les droits de la terrez Mère, initié par la société bolivienne, sous le leadership d’Evo Morales Ayma, premier président indigène de Bolivie et de l’Amérique Latine, proclamé « leader historique des droits de la Terre Mère » par l’Organisation des Nations Unies (ONU)
C’est pourquoi, Nous, membres fondateurs,
rassemblé-e-s en ce moment historique d’importance, sur le lieu de fondation de la ville de Riberalta, au point culminant de la rive de cette région amazonienne, point de confluence entre le fleuve Madre de Dios, (Manu Ena : fleuve mère) et le fleuve Beni (Manu Tata : fleuve Père), union des hommes et des femmes, des enfants et des personnes âgées, des habitants des villes et des campagnes, au cœur de l’allégresse du carnaval andino-amazonien, dans la joie et la félicité pour « bien vivre » sur cette Terre.
Fondons avec amour et paix,
le mouvement interculturel urbain rural pour la défense des droits de la Terre Mère, Movimiento Pachamama.
Le principe fondateur de notre mouvement est l’Amour, le véritable Amour de notre terre et de notre société, exprimé par la solidarité, la démocratie culturelle, dans un « bien vivre » au cœur d’une société culturellement plurielle, socialement juste, économiquement réussie, dans un environnement équilibré et qui politiquement pousse à agir.
Notre mouvement a pour base la philosophie en quatre points :
Ama Sua, Ama Kella, Ama llulla, Ama Zonas
(Ama sua : Ne pas mentir, Ama llulla : ne pas voler, Ama Kella : ne pas faiblir, Ama Zonas : aimer ton territoire, notre terre, la Terre Mère)
Acte réalisé au point de confluence des fleuves Manu Ena et Manu Tata (Madre de Dios et Beni)
en un mardi de carnaval, jour de cha’lla à la Pachamama (offrande à la Terre Mère)
le 16 février de l’an 2010.
En conscience signent :
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..., Riberlata, Bolivia
..., La Paz, Bolivia..., Barcelona, España
..., La Paz, Bolivia..., Barcelona, España
G.S, Toulouse, France.
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