La première des choses que l'on observe une fois passée la frontière entre le Pérou et la Bolivie c'est toute ces maisons, toutes avec pour même caractéristique d'avoir un nouvel étage, une pièce supplémentaire, agrandies. Toutes avec la même brique rouge-orangée qui s'étale sur des kilomètres et des kilomètres. Plus loin l'on découvrira des routes asphaltées, plutôt en bon état, en comparaison avec le reste du paysage latinoaméricain déjà croisé.
Arriver à la Paz par voie terrestre signifie traverser El Alto, les quartiers pauvres, où l'on retrouve cette brique. Sur les murs, l'on retrouve avec appétit ces slogans à profusion qu'on n'avait pas croisé depuis Caracas. Sauf que la couleur dominante est le bleu, symbole du MAS.
Là-bas c'était Chavez Si VA à tous les étages,
ici c'est MAS EVO sous tous les étalages.
Le MAS-IPSP (Mouvement vers le Socialisme, Instrument Politico-Social du Peuple) c'est 65% des votes aux dernières élections, la majorité des deux tiers à l'assemblée et le parti dont le leader est le si atypique Evo Morales Ayma, élu président en 2005.
Beaucoup de choses sont à dire sur la Bolivie actuelle et passée, mais pour l'heure je me contenterais de la seule chose que j'ai vue : des ponts, des murs en brique, des routes pavés ou asphaltées, des fossés, des rigoles, simplement de l'infrastructure de base. C'est la traduction concrète de l'expression qu'on entend ici : « avant nous n'avions rien, maintenant nous avons quelque chose ». Et c'est amplement sufisant pour déjà parler sans sourciller de révolution.
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Il y a 2 semaines
1 commentaire:
salut Grégoire je te souhaite un bon anniversaire j'espère que tu fais quelque chose d'extraordinaire aujourd'hui car on pas tous les jours 20 ans je t'embrasse ta tante Noëlle
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