Veille du départ : 23h 30
Ainsi serais-je, je m'enfuis à la découverte de l'autre, de l'ailleurs, du différent .. et de moi-même.
Ainsi serais-je, gamin, gosse, pitchounet de 19 balais tout juste sorti des couches culottes, avec ce simple bout de papier ( mon passeport) et ce simple tampon sur ce bout de papier (un visa) pour aller à bas, loin ...
Si peu pour si tant ...
Ainsi serais-je pendant 8 mois sans voir cette maison, ces voisins, ces murs, ces chats, ce bruit du silence, cette campagne déserte ou presque, ce Brox, cet Aveyron,
sans cette région, ce pays,
ce Continent, cet Occident.
Une page se tourne sans se déchirer.
Il y aura un avant et un après, ou même plusieurs après. Mais quels seront-ils ?
On peut comprendre l'émotion d'un départ pour peu qu'on accepte de bien vouloir le comprendre, mais on ne peut la ressentir qu'en la vivant, en tant qu'ami, frère, parents, proches.
Ou en partant soi-même.
Ainsi en sera-t-il d'un être Y passager d'un vol X à destination d'un lieu V.
Et pourtant, je suis, je vis et je serais.
"Hasta la vista ... todo ... si bien todo sea mas que nada"
1 commentaire:
Bon voyage ! J'espère que tout ce passera bien.
Ca va être sympa cet histoire de blog/carnet de voyage.
Bisous !
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