vendredi 2 octobre 2009

Venezuela : premières impressions

Que vous dire, que vous dire, chers gens pour vous décrire comment c'est de ce coté de l'Atlantique.

Déjà l'aéroport. Pas une pub commerciale, juste un énorme portrait de Chavez le doigt pointant touchant par effet d'optique la base de la structure architecturale de l'aéroport. Et quelques annonces de divers ministères.
oui, ça fait drôle.

Puis on sort après le contrôle douanier, moins "oppressant" qu'en Colombie.
A la sortie, bouffée de chaleur.
Parce qu'ici il fait chaud, du genre 30° la nuit et 36° le jour.

Et puis on monte dans la voiture de Vive TV qui vient me chercher.
Voiture non, 4x4, big truck, monstre serait plus juste, meme si ce n'est pas le plus gros que j'ai pu voir ici.
Départ de l'aéroport, situé au bord de la mer, avec presque la carte postale cocotier, mer bleu azur et villas côtières.
Et l'on grimpe au travers du massif montagneux qui borde la cité pour arriver à la ville proprement dite après 10 km environ.

Au milieu du trajet, surchauffe du moteur de la voiture, arrêt en plein milieu de l'autoroute.
Et là, aux abords des collines, des maisons.
Pas très grande, pas très solide, mais suffisamment pour tenir jusqu'au prochain éboulement ou glissement de terrain, à partir duquel, on reconstruira, même si ce n'est pas autorisé.

Voici donc les premiers barrios. Et ce n'est qu'un début car il y en a partout, tout autour de la ville. Un simple bout de terre et un logement parce que dans la vallée que constitue le centre de la ville de Caracas, il n'y a pas de place.

Changement de voiture, pour monter dans un 4x4 plus "petit" et voila Caracas.

Ici la liberté d'expression n'est pas un vain mot, elle existe quoi qu'en disent les journalistes européens (ça y est je suis classé chaviste) et elle s'exprime partout.
Y compris sur les murs.
Et sur les affiches publicitaires également.
Ca donne un truc particuliers où sur le même panneau, côte à côte :
"Pepsi-cola" qui se prolonge par "la revolucion es tuya". (c'est à toi qu'elle appartient)

et tout ou quasi est comme ça ais-je l'impression.
Et celle là ne me trompe pas.

Arrivée à l'Ateneo Popular où je loge après une heure de recherche, parce que "ateneo popular" ça n'existe pas pour les riverains, et pour cause à part une adresse mail et un téléphone, l'ateneo popular est en fait "Alnonors ".

Je m'installe rapidement, je découvre une sorte de ... non pas d'équivalent, ..
l'ateneo popular c'est une grande maison autogérée par des jeunes qui louent des chambres pas chères à divers voyageurs ou étudiants, où se fait également, cirque, théâtre, poésie, musique, débat politique, ... un peu tout quoi.

Je pose mes affaires et me rend en ville voir de plus près ce qu'est donc cette ville.

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