- LAST BUT NOT LEAST -
Attention, message d'information urgent
à destination des passagers
en provenance d'escapades bolivariennes.
embarquement immédiat pour Lima, Pérou.
Comme un sentiment qu'il y a quelque chose de moi qui reste dans ce continent, qui va me manquer, qui fait partie de moi. Que tous ceux qui ont pensé à un certain genre de chose lève la main. Non, Rien à voir.
Et pourtant ça fait bien 9 mois que j'y fus.
Quelque chose est né. Qui ? Quoi ?
Oui il reste quelque chose de moi là-bas.
Cette terre dont je ne pourrais plus dire "ici" avant un bail.
Parce que j'y reviendrais c'est plus qu'une évidence, ne serais-ce que pour prendre un quelconque hypocrite angle journalistique sur ce monde qui bouge.
Et tout le reste.
Et bien plus.
et encore.
La boucle se boucle.
atterrissage à Bogota, Colombie, 20h heure locale.
De cet aéroport le 30 septembre dernier à l'aéroport de Bogota j'y retournais le 15 février, clôturant ainsi ma courte vie en Bolivarie.
Du cireur de pompes à 4h du matin aux amis colombiens au détour d'un maxi burger frites.
Le meme aéroport au je serais transféré définitivement le 4 juillet prochain.
Le dernier pas exactement au même lieu que le premier.
"le hasards c'est la main de Dieu" me disait quelqu'un il y a peu.
Rien n'est moins sûr.
Il y eu ce touristic-tour de deux semaines au travers de la Bolivie qui m'a donné une étrange impression de régression. Comme si de l'adulescent devenu là bas dans la jungle je redevenait le bon petit français au fur et à mesure. Avec la langue, les manies, les attitudes.
Oui il reste quelque chose de moi là-bas.
Cette terre dont je ne pourrais plus dire "ici" avant un bail.
Parce que j'y reviendrais c'est plus qu'une évidence, ne serais-ce que pour prendre un quelconque hypocrite angle journalistique sur ce monde qui bouge.
Et tout le reste.
Et bien plus.
et encore.
La boucle se boucle.
atterrissage à Bogota, Colombie, 20h heure locale.
De cet aéroport le 30 septembre dernier à l'aéroport de Bogota j'y retournais le 15 février, clôturant ainsi ma courte vie en Bolivarie.
Du cireur de pompes à 4h du matin aux amis colombiens au détour d'un maxi burger frites.
Le meme aéroport au je serais transféré définitivement le 4 juillet prochain.
Le dernier pas exactement au même lieu que le premier.
"le hasards c'est la main de Dieu" me disait quelqu'un il y a peu.
Rien n'est moins sûr.
Il y eu ce touristic-tour de deux semaines au travers de la Bolivie qui m'a donné une étrange impression de régression. Comme si de l'adulescent devenu là bas dans la jungle je redevenait le bon petit français au fur et à mesure. Avec la langue, les manies, les attitudes.
A se rendre compte ENFIN qu'on va à l'autre bout du monde pour chercher ce que l'on est au plus profond de nous, chez nous.
20 ans, c'est jeune mais mieux vaut tôt que jamais.
Plus dure sera la chute ? pas si sûr. La chute a déjà eu lieu. en bonne partie.
Nous sommes le 5 juillet, il est 14h, bienvenue à l'aéroport de Madrid Bajaras, Espagne.
Y a-t-il encore une boucle ?
Y-a-t-il encore un voyage quand le vécu d'ailleurs construit aussi largement ce qui sera mon futur d'ici ?
Suis-je réellement parti, sorti de moi même comme je le croyais ?
Peut être ben que oui, peut être ben que non. On s'en fout presque en fait.
Je n'attendais rien de ce voyage.
Et c'est ainsi que je m'en fus sans trop imaginer ce qui allait m'arriver, des bouts de vie bouts à bouts, en ficelle, et rien d'autres.
c'est aux moments où je n'avait plus les bouées de sauvetage déjà bien imprimée presque jusqu'à genetic-code que j'ai pu découvrir un petit peu de ce qui reste quand il n'y a plus tout ce qui nous fait en société. Peu. extrêmement peu. Mais c'est bien l'essentiel.
Dans quelques instants nous atterrirons à l'aéroport de Toulouse Blagnac, veuillez attacher vos ceintures et éteindre votre téléphone portable.
c'est aux moments où je n'avait plus les bouées de sauvetage déjà bien imprimée presque jusqu'à genetic-code que j'ai pu découvrir un petit peu de ce qui reste quand il n'y a plus tout ce qui nous fait en société. Peu. extrêmement peu. Mais c'est bien l'essentiel.
Dans quelques instants nous atterrirons à l'aéroport de Toulouse Blagnac, veuillez attacher vos ceintures et éteindre votre téléphone portable.
J'espère qu'au moins vous avez pu profiter du voyage, aussi loin et proche que celui ci fut pour vous. j'ai grandi, ceux qui suivent depuis le balbutiement l'on bien senti, même si comme le disait si bien une chère amie ribéralténienne : "tu as beau être mûr pour ton âge, il te reste encore un long chemin à parcourir. Ton aventure ne fait que commencer"
Ma compagnie ne vous abandonnera pas pour autant.
Elle continuera ses envolées lyriques et polémiques au travers du journal Article 11, espace virtuel qui s'envole nouveau canard mensuel qui coincointera à partir de la fin septembre, dans tous les bons kiosquiers de l'Hexagone et dans les ventes à la sauvette toulousaine où vous risquez de me croiser cette fois en chair et en os.
Elle prendra des airs radiophoniques sur Radio Saint Affrique pour la dernière semaine de juillet, à l'heure sixième por la tarde.
Et sur Radio Mon Païs, en toulousanité, une fois l'atterrissage consumé en collaboration bénévole, salariée, va savoir ce qui me sera proposé.
Et dans les rues, les routes et les sentiers de France et pas de Navarre, pour le moment.
Et à l'Institut d'Etudes Politiques de Toulouse pour une paire de 365 jours encore.
Et sur ma terre natale dans mon petit bled aveyronnais, aujourd'hui demain et peut être un peu plus longtemps que je le pensais.
Ce voyage était chouette. vraiment très chouette.j'en garderais de très bon souvenir. En votre compagnie peu nombreuse, dans un entre soi cosy, presque intime, ça tombe bien, c'était un peu l'idée. mais franchement, c'était cool.
Merci de votre considération, merci de vos réactions, merci de vos attentions.
L'on atteint enfin la page finale du carnet de voyage. déjà.
à moins que peut être, un jour prochain ?